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Les images ci-dessus montrent différentes scènes de cette association fourmi-chenille. Grâce à l'aide de Mr Claude Lebas et de son site Internet (http://cle.fourmis.free.fr/index.html) la fourmi a pu être identifiée avec certitude : il s'agit de l'espèce Camponotus aethiops. Les chenilles avaient des tailles assez variables, de même que leurs couleurs (verdâtres, jaunâtres, rosâtres...)
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Sur les vues ci-contre, une chenille extériorise brièvement ses glandes tentaculaires (voir les gros plans plus bas) ; cet instant est assez difficile à saisir avec l'appareil photo car il est très fugace. Il semble que les glandes tentaculaires libèrent des substances chimiques dans l'air qui calment les fourmis et évitent les attaques. |
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Lorsqu'elles stimulent les larves, les fourmis obtiennent une goutte de liquide nutritif dont elles raffolent ; sur les photographies ci-contre une fourmi absorbe la goutte émise par la glande de Newcomer de la chenille (implantée sur son dos en région postérieure).
Dans un sens, les fourmis s'occupent des larves et ne les agressent pas, tout en recevant une contrepartie. |
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Gros plan montrant les glandes tentaculaires éversibles de la chenille une fois extériorisées.
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Gros plan montrant la glande de Newcomer juste avant la libération d'une goutte de liquide nutritif (une des deux glandes tentaculaires est toujours visible); il semble que la fourmi déclenche la libération de la goutte en touchant l'arrière de la chenille avec ses antennes. |
Gros plan de la fourmi léchant avec avidité le liquide... fascinant...
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De temps à autres, les fourmis interagissent entre-elles, comme pour se transmettre quelque chose. La plus grande fourmi ici est peut-être "chargée" de récupérer la nourriture récoltée par les fourmis-ouvrières. |
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